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2021

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Analyse de la situation actuelle du développement de l'industrie des piles au carbone en Chine en 2020, avec une baisse volatile de l'ampleur des exportations de piles au carbone.


La pile sèche, dont le nom scientifique est pile zinc-manganèse, est une pile à usage unique fonctionnant grâce à une réaction d'oxydoréduction entre une électrode positive en dioxyde de manganèse et une électrode négative en zinc, produisant ainsi du courant électrique. Les piles sèches sont les piles les plus courantes dans la vie quotidienne ; elles font partie des produits standardisés au niveau international, avec des normes communes tant en ce qui concerne leurs dimensions que leur forme individuelle, reconnues aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale.

La technologie des piles sèches est mature, offre des performances stables, est sûre et fiable, facile à utiliser et trouve une large gamme d'applications. Dans la vie quotidienne, les modèles courants de piles au zinc-manganèse incluent les piles taille 7 (piles de type AAA) et les piles taille 5 (piles de type AA), entre autres. Bien que les scientifiques ne cessent d'explorer activement des piles primaires plus économiques et performantes, aucune avancée significative n'a encore été réalisée à ce jour. On peut donc prévoir qu'actuellement, et même pour une période relativement longue, aucune pile offrant un meilleur rapport qualité-prix ne sera en mesure de remplacer les piles au zinc-manganèse.

Selon les différences dans l'électrolyte et le procédé, les piles zinc-manganèse se divisent principalement en piles carboniques et en piles alcalines. Dans ces dernières, la coque de la pile carbonique sert de cylindre en zinc qui constitue l'électrode négative, tandis qu'au centre de la pile se trouve une tige de carbone agissant comme matériau conducteur pour l'électrode positive. La zone de l'électrode positive est composée d'une poudre de dioxyde de manganèse et de noir d'acétylène disposée autour de la tige de carbone, tandis que la zone de l'électrode négative contient une solution de chlorure de zinc et de chlorure d'ammonium.

Les piles alcalines ordinaires délivrent une énergie uniforme, présentent un faible taux de décharge spontanée et ont une durée de conservation pouvant atteindre plus de 24 mois. Un joint d'étanchéité intégré assure une structure de sécurité anti-déflagration, prévenant ainsi toute explosion potentielle résultant d'une utilisation inappropriée de la pile. La technologie de fabrication des piles alcalines est bien maîtrisée, leur performance est stable et leur prix relativement abordable. Elles constituent donc un composant essentiel utilisé dans divers petits appareils électroniques tels que les télécommandes, les lampes de poche, les jouets et les radios à transistor.

La production de piles au carbone diminue.

Ces dernières années, avec la diffusion et la popularisation croissantes des piles alcalines, le marché des piles au carbone a globalement montré une tendance à la baisse. Selon les données statistiques de l'Association chinoise de l'industrie des batteries, depuis 2014, la production nationale de piles zinc-manganèse au carbone ne cesse de diminuer. En 2018, la production totale de ces piles en Chine s'élevait à 21,5 milliards d'unités, mais en 2019, elle a légèrement remonté pour atteindre 21,76 milliards d'unités, soit une augmentation annuelle de 1,19 %. En tenant compte prospectivement de l'évolution du marché chinois des piles zinc-manganèse au carbone en 2020, on estime que la production nationale de ces piles devrait être d'environ 20,13 milliards d'unités cette année-là.

La taille des exportations de piles au carbone connaît une baisse volatile.

Selon les données statistiques de l'Association chinoise de l'industrie des piles chimiques et physiques, le volume des exportations de piles au carbone en Chine a globalement suivi une tendance baissière volatile depuis 2014. En 2019, ce volume s'est établi à 17,406 milliards d'unités, en recul de 0,71 % par rapport à l'année précédente. En 2020, les exportations chinoises de piles au carbone ont atteint 16,604 milliards d'unités, soit une baisse de 4,61 % par rapport à l'année précédente.